Daniel a tondu entre les arbres et il faudra choisir lesquels garder. J'ai encore dans la bouche le goût de mes tartes aux quetsches de l'année dernière, je compte bien en refaire à l'envi, ainsi que des confitures. Les mirabelliers quant à eux feront d'autres pots de confitures, et des tartes également, à congeler pour l'hiver. Les arbres sont vieux, majestueux, couverts de lichen, les branches sont lourdes et tortueuses, ce sont des souches d'ici, leurs racines s'enfoncent profondément dans ce sol de Lorraine depuis longtemps. Ce sont les meilleures mirabelles.
Au milieu du verger, dans la pénombre de ce presque sous-bois, il y avait un pommier (je pense). Ses fleurs roses m'ont arrêtée dans mon petit tour. Une partie est envahie de gui, mais ça va se soigner.
Le temps devenait trop mauvais, j'ai décidé de rentrer et de revenir l'après-midi.
Que de belles promesses, miam miam
RépondreSupprimerFrançoise
Oui ! Je suis très heureuse d’avoir ce petit bout de terre !
SupprimerTon billet me fait penser à cette phrase de Jean d’Ormesson sur la vie, les roses et les épines qu’elle nous offre… (Très belles photos. Le verger appartient à ton amoureux?)
RépondreSupprimerFlorence
Oui ! Il en avait déjà un (la photo avec les troncs blancs) à côté d’un.grand potager. Il a racheté une nouvelle parcelle en friches à la voisine.
SupprimerTu as tout à fait raison pour la phrase d’Ormesson. J’y pense souvent...