Je suis allée me promener ce matin, sous une petite pluie fine. La tentation était trop grande d'aller voir le nouveau verger.

Daniel a tondu entre les arbres et il faudra choisir lesquels garder. J'ai encore dans la bouche le goût de mes tartes aux quetsches de l'année dernière, je compte bien en refaire à l'envi, ainsi que des confitures. Les mirabelliers quant à eux feront d'autres pots de confitures, et des tartes également, à congeler pour l'hiver. Les arbres sont vieux, majestueux, couverts de lichen, les branches sont lourdes et tortueuses, ce sont des souches d'ici, leurs racines s'enfoncent profondément dans ce sol de Lorraine depuis longtemps. Ce sont les meilleures mirabelles.

Au milieu du verger, dans la pénombre de ce presque sous-bois, il y avait un pommier (je pense). Ses fleurs roses m'ont arrêtée dans mon petit tour. Une partie est envahie de gui, mais ça va se soigner.

Le temps devenait trop mauvais, j'ai décidé de rentrer et de revenir l'après-midi.



Je pense en me baladant à deux grands événements qui ont rythmé ma semaine passée. Je vous en parlerai en temps et en heure. Je garde un grand bonheur encore un peu pour moi, pour choisir les mots. Je porte aussi une grande peine dont je ne sais pas trop quoi faire. Elle est lourde et tortueuse également, et je ne l'avais pas vue arriver. Elle ne porte pas de fleurs roses. Quoique j'essaye de me dire que tout chagrin porte en lui des fruits pour avancer.



Commentaires

  1. Que de belles promesses, miam miam
    Françoise

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui ! Je suis très heureuse d’avoir ce petit bout de terre !

      Supprimer
  2. Ton billet me fait penser à cette phrase de Jean d’Ormesson sur la vie, les roses et les épines qu’elle nous offre… (Très belles photos. Le verger appartient à ton amoureux?)
    Florence

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui ! Il en avait déjà un (la photo avec les troncs blancs) à côté d’un.grand potager. Il a racheté une nouvelle parcelle en friches à la voisine.
      Tu as tout à fait raison pour la phrase d’Ormesson. J’y pense souvent...

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog