the best is yet to come

  Une petite lumière dans l'obscurité. Je ne me lasse pas d'essayer de nouvelles ambiances grâce aux luminaires, déplacés ici et là dans la maison, choisis avec soin...(rien ne vaut l'ancien, à mon humble avis, pour la diversité de choix, et le travail des matériaux, tous styles confondus...) Cette lampe, je l'avais achetée quand j'ai emménagé dans mon ancien appartement, mon premier appartement de femme seule, de toute ma vie ! Je l'ai aménagé à mon goût. J'ai pu explorer des styles, des combinaisons de meubles et d'objets, m'en réjouir ou m'en lasser, sans aucun compromis...Quel bonheur cette liberté de choix, tout de même.... Il fait gris depuis quelques jours. Hier, j'ai dû rallumer les lumières dans chaque pièce pour y voir quelque chose. Le franc soleil tarde à s'installer. En attendant, c'est l'ambiance parfaite pour siroter son thé à l'intérieur.

  Un week-end avec mes petits... Ce que j'essaye de faire...c'est d'injecter un peu de poésie. Un peu de douceur, un peu d'imprévu, mais pas un imprévu prévu, théâtral, un imprévu de rien du tout, qui rend le quotidien plus joyeux. Il est fait d'émerveillement face à la joliesse de la nature, à ce que nous apportent les gens. Dans la rue, nous observons les façades; au jardin, nous observons la croissance des plantes. Je n'arrive pas toujours à être patiente et enjouée. Je suis fatiguée, ils me fatiguent...et j'aimerais un relais, pour faire la vaisselle à ma place, pour m'aider à préparer les repas, pour faire une course, etc. Tout gérer seule pompe pas mal d'énergie...mais je peux éduquer mes enfants comme je l'entends sans me poser (trop) de questions. Ils sont repartis et voilà que le silence s'est installé. Bientôt, ils seront de retour.

  mars 2019 Il y a deux ans...un peu moins. Je lis la carte mémoire de mon appareil photo et les souvenirs remontent. Il faut que je classe les photos, je ne suis plus sûre desquelles j'ai fait développer depuis. J'aime bien cette photo pour les couleurs, le prosaïsme, ma chevelure si dense alors, et blonde. Je me rappelle que c'était "l'année de l'agreg". Je me rappelle que je me trouvais bien, malgré le gros stress et l'absence de vie sociale. Je ne faisais que travailler. Tous les jours, des heures durant. J'ai couru un marathon de septembre à juin. Ce fut une année extrêmement riche, sur le plan intellectuel, mais "blanche", sur le plan personnel. Je n'ai rien fait d'autre que ça. J'ai obtenu le concours, et ensuite, il a fallu reprendre le cours de la vie. Continuer de tout reprendre quasiment à zéro. Je sais que j'ai une tendance à la nostalgie, au fait de trouver que c'était mieux avant... Je m'essaye parfoi

 Dimanche au jardin...(entre deux averses).  Je profite de cette journée pour déposer quelques photos. Je découvre la végétation plantée l'an dernier en avril et à l'automne. Je suis surprise, agréablement, par les nuances de couleurs, en camaïeu, que je n'avais pas du tout planifiées. Les tulipes précoces jaunes et rouges, sorties début avril, ont fait place aux tulipes blanches et "noires" qui s'accordent parfaitement avec les ancolies bleues, les myosotis et les alliums mauves. Le soleil jouait à cache-cache avec les nuages quand j'ai pris mes photos, la luminosité change du tout au tout en quelques secondes. Bientôt, les roses s'ouvriront. Ma période favorite. Je vous souhaite un doux dimanche, sous la pluie ou au soleil.

    Voici mon travail du week-end accompli. Il reste des finitions, mais le papier est posé et la peinture mise (elle est en train de sécher). Je suis très contente. Alors oui, c'est rose ! De vraies toilettes de Barbie (chic). Depuis que j'ai cet appartement je prends beaucoup de plaisir à en faire un lieu de vie à mon image. Je voulais un appartement "de fille". Coloré,frais, raffiné, avec des motifs floraux, des livres, des coussins. Je réalise que la plupart des meubles que j'ai aujourd'hui, je les possède depuis que je suis partie. J'ai revendu la plupart des choses que j'avais emmenées de mon ancien appartement (à la réflexion, il n'y avait pas grand-chose, à part deux armoires Ikea, et une table, Ikea aussi, que j'ai remplacées pour des meubles anciens avec plus de personnalité. Je suis satisfaite de mon cocon, aujourd'hui. Pendant un temps, je me réfrénée, me disant que si je commençais à faire de mon chez-moi le temple d'une co

 La tartine du petit déjeuner. Tant de silence aujourd'hui. Des travaux: papier peint dans les toilettes. Donc, magasin de bricolage. J'ai fait un détour chez Botanic, où j'ai acheté des tuteurs pour mes tomates. Je n'ai pas résisté, j'ai acheté de jolis pots et des herbes aromatiques. Mes journées sont malgré tout bien remplies.

  Mai au jardin... Ces journée de solitude sont bien remplies...les moments de tristesse ne gâchent pas le sentiment de sérénité qui m'étreint tout au long de la journée. Ces paradoxes font partie de mon quotidien. Il y a quatre ans passer quatre jours seule sans téléphone m'aurait paru trop difficile à surmonter. Comme quoi, on évolue en quatre ans. La sérénité, c'est doux. C'est précieux. J'arrive à bien vivre la vie que je n'ai pas vraiment choisie, et c'est je trouve une grande avancée. J'ai compris qu'on ne mourait pas de solitude. Quelle vie est-ce, voilà la question. Chaque jour, j'y trouve un morceau de réponse.

  Toujours pas de portable, et pas avant lundi. Le ralentissement est net, et agréable. Je suis allée lire ma carte sim dans la boutique du réparateur en ville avant la coupure du long week-end. Des sms, un appel manqué. C'était drôle de voir s'afficher des messages mystérieux, car sans expéditeur répertorié. "je suis avec toi ou pas ?" "merci pour le livre. récit touchant...". Je suis avec plein de gens. J'ai prêté quelques livres...alors qui est-ce ? J'ai noté les numéros et je comparerai. J'ai plusieurs jours devant moi, à occuper. Ce soir, je prendrai un papier et je ferai une liste.   Lecture (correspondance Camus-Casarès, nouvelles de William Trevor) Détapissage des toilettes -suite et fin Jardinage Et vous ?

  Mais quel BONHEUR !! Retrouver le plaisir de faire (et de regarder ensuite !) de belles photos... Dans le calme de la maison, malgré le temps gris...je jubile d'à nouveau savoir poser une regard poétique sur ma maison...si seulement il pouvait être partagé. N'hésitez pas à laisser un petit commentaire si vous passez par ici... Est-ce dû au fait de coller un appareil contre son visage ? A la manipulation précautionneuse de l'objectif ? A la taille des photos une fois publiées ? Je ne saurais dire... J'étais en formation aujourd'hui...à distance. C'était une journée pleine d'enrichissements. Je suis vraiment contente.  Je me lève de mon siège et je vois la douceur de la lumière qui traverse l'appartement, depuis la chambre de ma fille, tamisée par le store bateau, réfléchie par le parquet blond. Je m'y arrête quelques instants, pour en saisir la beauté. A présent, je vais sortir un peu prendre l'air avec Oscar. Je vous souhaite une bonne soirée.

Je recommence à bloguer.  La vitre de mon téléphone portable s'est cassée jeudi. Je n'arrive plus à accéder à quoi que ce soit. Et depuis, comment dire, j'ai l'impression de revivre.  Je comprends ce qui m'arrive: j'ai enfin la disponibilité mentale pour autre chose. Oh, point de naiveté...les réseaux sociaux sont formidables...mais ce sont aussi des redoutables destructeurs de temps, et d'estime de soi, par ricochet. Ce rythme différent me fait le plus grand bien. J'ai lu beaucoup. J'ai jardiné.Nous avons passé un très bon week-end avec mes enfants. Nous sommes tombés sur une ancienne copine d'école de Clotilde en allant au parc, et nous sommes restés ensemble pour faire un tour et même manger un burger sur place. Le temps était radieux. Le linge a séché dehors. Grandes lessives, tout les draps de tous les lits a été lavé. Sur la corde, les grands pans de tissu claquaient au soleil dans le grand vent. Ce changement brutal de quelque chose de pre