Un petit méli-mélo des douceurs récentes. Le jardin à la campagne qui s'éveille et demande beaucoup de travail...semis, plantations, désherbage, etc...et les asperges à récolter déjà, presque 3kgs par jour !

 

La terrasse que l'on a bien aménagée...depuis seulement un an. Quand je suis arrivée chez lui la première fois, pas grand chose ne me plaisait. Il fallait que je m'installe un peu (et cela passe par des changements forcément...) pour me sentir bien. De la peinture dans le salon, enlever tous les voilages en polyester horribles, ajouter un peu de déco, et ça va déjà mieux. 

Nous avons finalement réussi à faire en sorte que les choses avancent vite à l'extérieur. Nous avons trouvé une pergola en fer dans le vide-maison de voisins, hop, trois pieds de glycine (et peu importe si elles finissent par tordre le métal, il n'est pas fait pour durer éternellement...!), des canisses pour se protéger du soleil en attendant que les fleurs le fassent, et voilà...

 

Un peu avant, il y a eu Pâques chez moi. C'est ma fête préférée. Toute cette vie qui afflue, le printemps, le renouveau, l'espoir, cela fait tellement de bien. Je ne suis pas une fille d'hiver même si j'aime sa rudesse, et la neige qui arrive comme un cadeau plein de poésie. Mais je préfère les beaux jours, toujours.

 

J'avais réalisé une sorte de semifreddo à la fraise, un délice. 

 

C'était il y a quinze jours déjà. J'aimerais que mes posts suivent davantage la course du temps, mais c'est difficile. J'aime cependant la réflexion que ce délai permet. Je me détache de l'instantanéité. Et de fait, j'apprécie davantage le moment présent, et celui qui suit, pour y repenser sans me jeter sur le partage facile.

 

J'aimerais que le printemps s'étire.

 

Au lycée, le rythme ralentit. Une collègue partie en congé formation est revenue, et l'organisation des petits groupes s'est modifiée à nouveau. J'avais apprécié sa remplaçante, si vous voyez ce que je veux dire. Son mépris vis-à-vis de moi m'a longtemps peinée et heurtée, maintenant j'essaye de l'ignorer. C'est dommage, je commençais juste à parler avec quelques personnes du même "clan". C'est drôle, la nature humaine. Parfois, ça ne passe pas du tout. C'est comme ça, même si je ne le comprends pas.