Ca ne change pas, par ici...toujours des bouquets de fleurs dans la cuisine (aujourd'hui plongée dans la pénombre pour cause des fortes chaleurs...), de la cuisine pour se détendre et faire plaisir, du jardinage quand je peux.
Clafoutis aux cerises des voisins, confiture de framboises du jardin, tisane du soir cueillie à la nuit tombée, poisson frais de mon casier hebdomadaire (et les recettes de papillotte que je commence à adorer), franchement que du b(io)nheur...

Je me retiens de poster sur un coup de tête (ou plutôt de sang...) sur Instagram et grand bien m'en fasse. Ainsi, les désagréments passagers (ils le sont presque tous !) s'oublient plus vite, ils ne s'ancrent pas dans mon psychisme de la même manière, car ils échappent à la matérialisation en mots...

Néanmoins, les grands questionnements qui me traversent restent, et j'arrive à en tirer de grands fils rouges...

Il y l'épuisement au travail, comme je le disais à une lectrice, qui est assez difficile à définir, à quantifier, à expliquer. Il y a la charge réelle de travail mais aussi (surtout ?) la difficulté à passer outre les humeurs des uns et des autres qui ne pensent qu'à eux (les ados sont de grands égocentriques, c'est comme ça !) mais l'expriment aujourd'hui bien trop facilement, et souvent maladroitement. Parfois, je me dis que je ne pourrai pas supporter de me prendre tout ça dans la tronche tous les ans pendant encore vingt cinq ans...

Et pourtant, ces derniers jours, il y a eu les derniers cours, et quelques mercis disséminés ici et là, une élève que j'adorais (et qui s'appelait Sidonie, prénom que j'aurais aimé donner à une autre fille si j'en avais eu une...), qui est venue me voir au tout dernier cours pour me remercier de ces deux années. J'étais sa première prof de LLCER, elle m'avait eu deux ans, en tronc commun aussi, et ça avait été tellement agréable (en réalité, tout à fait normal, sans heurts, avec la volonté de bien faire, de la remise en question et surtout beaucoup de travail), elle veut être prof d'anglais, et m'a dit qu'elle avait eu un peu envie de pleurer en lisant mon appréciation. J'avais pris le temps, cette année, de remercier les élèves qui avaient été chic (donc, normaux, si on suit mon raisonnement) en les félicitant pour leurs qualités et en leur souhaitant le meilleur pour la suite. 
Un élève m'a dit au dernier cours que mon appréciation "excellent trimestre" au premier trimestre l'avait découragé de continuer à participer car j'aurais dû lui dire, j'ai levé les yeux au ciel...bon, j'avais déjà rempli les appréciations sus-citées quand il me l'a dit, donc j'ai fait cet effort, mais je trouve cela un peu étrange ! Le fil rouge, ici, c'est peut-être qu'il faut encourager beaucoup plus cette génération que la précédente, leur dire que c'est bien, qu'il faut continuer, tout le temps...? A voir.

 Donc, je suis un peu groggy depuis plusieurs semaines. Je suis littéralement au bout du rouleau après cette année scolaire. J'ai fait des efforts jusqu'au bout, en ne lâchant rien, mais j'en sors essoufflée.

J'ai tant d'envies, et les week-ends m'ont permis de vivre, assez, pour en réaliser.

Il y a les fleurs et les fruits qui poussent, les framboises récoltées chez mon chéri, les haricots qui déroulent leur col chez moi. Un peu de couture, avec des ourlets, des raccommodages, de petites choses. Bientôt, un modèle de robe portefeuille années 40 que j'ai envie de refaire, puis, les premiers jalons de ma future robe de mariée. Je vous en reparlerai, bien sûr.

Il y a aussi le tricot, avec un gilet pour bébé à terminer pour jeudi prochain, j'ai intérêt à faire vite.
Ensuite, les derniers tours d'aiguilles dans le grand plaid que j'ai commencé pendant la dernière mission de Daniel, et qu'il veut emporter avec lui à Rennes pour les neuf mois d'école.

Je me suis aussi fait opérer d'une varice, qui attendait depuis quelques années. Convalescente, je reste à  la maison, sors pour faire quelques courses ou un tour avec le chien, sinon je me repose. Ca fait du bien. J'ai simplement attrapé un bon rhume en salle de réveil...je me suis réveillée avec le nez qui coulait, vous imaginez la scène, la jambe en bouillie, nue sous la blouse, inerte en plein dans la climatisation que je ne supporte pas, l'oeil mou (et la bouche de travers ?) top glamour n'est-ce pas !!

Sur cette petite note d'humour, je vous souhaite une bonne soirée... 

Commentaires

  1. Eh bien en tant que parent un excellent trimestre seul me convient parfaitement !!!

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    1. A moi aussi, c'est assez ahurissant que cela n'ait pas suffi à l'élève...il faudrait tellement faire du cas par cas, c'est impossible.

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